1. |
Le vide
03:40
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On voudrait nous faire dire, ce qu'on n'a même pas pensé
On nous pousse à trahir, le plus grand des secrets
Considérer un murmure, comme un aveu prononcé
Interpréter nous soupirs, en faire une vérité
En bas c'est le vide
Mais je préfère perdre l'équilibre
Plutôt que de me taire
Rien ne sert de courir
J'aime autant esquiver
Par un simple sourire,
Et m'en aller
Obéir à des ordres, comme des moutons, jamais!
Bousculé dans les cordes, qu'importe j'encaisserai
Sans cesse vous prêchez le faux, pour obtenir le vrai
Mais je ne dirai mot, sans l'avoir décidé
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2. |
Le pont des Arts
03:34
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Le pont des Arts est désert
Cinq heures du soir
Mais c'est pas l'heure qui compte
Le pont des Arts, d'ordinaire
S'habille de noir, toujours noir de monde
J'ai rendez-vous ce soir, au pont des Arts
Parce que je l'aime
Si je suis en retard, profite pour voir
Couler la Seine
Qui joue les miroirs, sous le pont des Arts
Et qui fait la magie, du plus beau pont de Paris
Le pont des Arts, il éclaire
Tous les regards
Des passants sur les berges
Le pont des Arts, fut naguère
Sublimé par l'amour de Jane et Serge
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3. |
Je est un autre
04:16
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J'ai levé le voile devant mes yeux
J'ai compris le monde depuis peu
Trop longtemps je n'y ai vu que du feu
J'ai enfin admis que nul n'est parfait
Que chacun enfouit ses secrets
Là ou il se cachent, mieux vaut les y laisser
Qu'y a t il d'étrange à tout ça
On l'accepte même si ça nous mettra
La tête à l'envers, le cœur en émoi
Derrière un visage, une fragilité
Et quelques histoires inavouées
Un côté sombre dans chaque beauté
Qu'y a t il d'étrange à tout ça
On l'accepte même si ça nous mettra
La tête à l'envers, le cœur en émoi
Je est un autre, qui joue double jeu
Et toi qui es tu? N'en dis pas trop je t'en prie
Garde moi loin de ta part d'inconnu
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4. |
Une table pour deux
02:29
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J'ai réservé une table pour deux
On sera comme des rois tu sais
Ce sera un peu comme avant
On aura juste à s'asseoir
Rire de notre amitié passée
Et se moquer du bon vieux temps
Cette époque ou souvent
On se voyait sans vraiment voir
Que de nos jeux d'enfants
Naîtrait une si jolie histoire
Alors ne sois pas en retard,
J'ai réservé une table pour deux
J'ai ressorti des vieux cartons
Qu'on avait laissé de côté
Faute de place dans la maison
J'y ai trouvé une vieille chanson
Gribouillée sur du beau papier
Elle avait pour titre ton nom
Car elle parlait de toi
De la beauté de tes yeux
J'l'avais gardé pour moi
Jadis car j'étais trop peureux
Alors ce soir si tu veux
J'te la jouerai au coin du feu
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5. |
L'horizon
03:37
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Tracer vers l'horizon, page blanche à noircir
Caresser l'horizon, faire monter le désir
Garder l'horizon, toujours en point de mire
Partager l'horizon, comme on partage des souvenirs
Vertige, je tangue dès que l'horizon se perd
Vertige, je flanche quand disparaissent mes repères
J'imagine l'horizon, quand les vagues l'ont tué
J'attends sur le ponton, jusqu'à le retrouver
Alors je prends la mer, mon courage à deux mains
Que j'envie mes compères qui ont le pied marin
Vertige, je tangue dès que l'horizon se perd
Vertige, je flanche quand disparaissent mes repères
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6. |
Liverpool
03:54
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Atterrir à London
Traverser Abbay Road
Dans mes mains une Gibson
Je joue "Can't by me love"
Can't buy me love, everybody tells me so
Prendre la route vers le nord
Sur les traces des Fab four
Il fait nuit noire dehors
Penny Lane s'endort
J'ai tout l'hiver pour
Découvrir Liverpool
Faire le tour
Des rues de Liverpool
S'arrêter sur les docks
Jouer au Cavern Club
Ou la bande à Lennon
Est devenue nos idoles
Can't buy me love, everybody tells me so
Can't buy me love, everybody tells me so
J'ai tout l'hiver pour
Découvrir Liverpool
Faire le tour
Des rues de Liverpool
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7. |
Les murs
04:29
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Les murs qui nous entourent
En connaissent bien plus que nous je crois
Témoins de tant de jours
Exutoires pour combien de poings
Les murs qui nous séparent
Ils nous protègent de toutes ces scènes
Qu'il ne vaut mieux pas voir
On en sortirait pas indemnes
Et si jamais, les murs s'écroulaient
On serait démasqué
Tous nos secrets, évaporés
Aux quatre coins, dispersés
Les murs que l'on habite
Ont tenu tant d'oreilles à l'écart
Face aux curieux voisins
Joué le rôle de dernier rempart
Les murs, qu'ils nous pardonnent
De si peu les considérer
Car muets comme personne
Ils n'iront jamais rien raconter
Et si jamais, les murs s'écroulaient
On serait démasqué
Tous nos secrets, évaporés
Aux quatre coins, dispersés
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8. |
Alcaline
04:41
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Quand je tombe de fatigue
Que mes piles sont presque vides
Je m'en remets à toi
Quand le vent m'est infidèle
Qu'il oublie mon éolienne
Je m'en remets à toi, à toi
Mon alcaline, qui veille sur moi
Quand j'ai le spleen, quand j'ai trop froid
Mon alcaline, mon endorphine
S'indigne dès que je baisse les bras
Mon alcaline
Quand tant mieux devient tant pis
Que je n'ai plus d’énergie
Je m'en remets à toi, à toi
Mon alcaline, qui veille sur moi
Quand j'ai le spleen, quand j'ai trop froid
Mon alcaline, mon endorphine
S'indigne dès que je baisse les bras
Mon alcaline
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9. |
Vivre cachés
03:39
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Déserter en silence, à la nuit tombée
S’échapper de la danse, passer de l'autre côté
S'enfoncer dans la nuit, y trouver un abris
De fortune, qui n'a pas de prix
S'enlacer sans jamais se lasser de vivre
Cachés, loin des lumières des villes
Cachés, dans notre coin tranquille
Quand l'ivresse de la foule, fait tanguer les cœurs
Que le château s'écroule, sous le poids des rumeurs
Prendre un peu de recul, s'enfermer dans une bulle
D'oxygène, et au crépuscule
S'enlacer sans jamais se lasser de vivre
Cachés, loin des lumières des villes
Cachés, dans notre coin tranquille
Pour l'amour d'une femme, pour la beauté de ses yeux
Pour tout ce qu'elle incarne, pour tous ses rêves bleus
S'éloigner des regards, qui partout nous fustigent
Et larguer les amarres, ne rien faire que vivre
Cachés, loin des lumières des villes
Cachés, dans notre coin tranquille
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10. |
La roue tourne
05:21
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Les routes nous entraînent vers des rêves inconnus
Sur des charbons ardents, vers des fruits défendus
Les routes nous apprennent, tout l'art d'esquiver
Et que la chance arrive toujours à point nommé
La roue tourne de toute façon
Sur le bitume et d'après le dicton
Et les routes redonnent, leurs lettres de noblesse
Aux âmes en peine, enfermées dans leur forteresse
Les routes nous fascinent, et souvent nous façonnent
Rencontres indélébiles que le hasard nous donne
La roue tourne de toute façon
Sur le bitume et d'après le dicton
On s'y voyait déjà, à continuer tout droit
A foncer dans le mur, mais rien n'était moins sûr
Car la roue tourne toujours, suffit d'attendre son tour
Et un jour tout sourit, le bonheur à l'infini
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FredGo Strasbourg, France
Auteur compositeur interprète Strasbourgeois, FredGo se plaît à superposer des mots français sur des mélodies influencées
par la musique pop rock anglaise.
Attaché à donner du sens au texte, les notes sont quant à elles façonnées, pour frapper les esprit, sublimer le récit et rester dans les têtes comme de belles ritournelles … Avec "La roue tourne", FredGo présente son 1er album de 10 titres
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